L’accueil des Harkis en Drôme-Ardèche à la fin de la guerre d’Algérie / Le Rhône : observatoire priv

L’accueil des Harkis en Drôme-Ardèche à la fin de la guerre d’Algérie

Par Rachid Benazrine (master 2 d’histoire, université Paris-Nanterre)

En 1962, des supplétifs algériens de l’armée française et leurs familles sont relogés dans les hameaux de forestage de Beaurières (Drôme) et Largentière (Ardèche). L’étude comparative de ces deux lieux d’installation permet de restituer la difficile arrivée de ces familles dans notre région.

L’étude a pour objet l'accueil et le reclassement professionnel des harkis, au travers des interactions relevées entre ces quelques centaines de personnes installées avec leurs familles en Drôme-Ardèche et les différents acteurs institutionnels. Comment se met en place l'accompagnement de ces populations nouvelles et vulnérables ? Quels facteurs ont favorisé ou défavorisé leur intégration ? On évoquera par ailleurs les différentes mesures prises au profit des populations rapatriées en 1962, européennes et harkis, une tutelle renforcée pour les secondes, jusqu'en 1967.  

Le Rhône : observatoire privilégié des pratiques économiques illicites en Bas-Dauphiné (mi XVIIᵉ-XVIIIᵉ siècle)

Cécile Bournat-Quérat (doctorat d’histoire, université Aix-Marseille)

Sous l’Ancien Régime, le Rhône dessine une frontière fiscale et administrative mouvante entre le Dauphiné et ses voisins (Lyonnais et Vivarais). Cette situation particulière contribue à faire du fleuve un territoire de l’illicite à plusieurs échelles et au sein duquel évoluent de nombreux acteurs.