Ciblant une thématique cette fresque s’intègre dans l'environnement tout en proposant des motifs en lien avec la flore locale et l'héritage romain de la ville. Ainsi des coquelicots, des épis de blé et des tulipes précoces viennent rythmer la fresque sur toute sa longueur, alternant avec des représentations de pavés d'une via romaine. Actuellement, quelques deux cents pieds subsistent sur dix sept hectares : espèce protégée, la Tulipa Raddii Reboul figure sur la liste des espèces menacées à enjeu européen - ZNIEFF de type1-
Diverses hypothèses ont été émises sur son implantation, la tradition veut que la présence des ces fleurs soit liée à celle des moines au Moyen Âge.
La première hypothèse : des habitants, des membres d'un couvent d'Aouste ou de la région auraient été en contact avec d'autres moines ou des militaires dépendant des ducs de Bourgogne et auraient commercialisé des tulipes ; celles-ci servant de monnaie d'échange - et de contrebande ou de spéculation.
Une seconde hypothèse : la tulipe des Arras pourrait ressembler aux tulipes de l’île grecque de Kithira, elle semblerait être liée à la présence grecque à Aouste sur la Route de l’Étain (500 av. J.-C.).
La citation latine "Grata Augusta recipit vos" (Bienvenue Auguste vous accueille) rappelle l'étymologie du nom de la ville et son lien avec l'empereur Auguste.