- Le filage de la laine et de la soie
Au XVIIIe, les fileuses peignaient la laine, les allongaient les unes à côté des autres pour faire des barres. Les fileuses disposaient de la quenouille et du fuseau. Elles étiraient la laine et la tordaient entre leurs doigts, puis l'enroulaient autour du fuseau avec un peson (un poids) pour le tendre correctement.
La soie
Les fileuses mettaient les cocons de soie dans une bassine d'eau pour dissoudre la bave qui colle du vers à soie et dérouler le fil. Il fallait 3 personnes : une personne pour entretenir le feu, une pour tordre les fils de cocons pour créer un fil et une autre qui tournait une roue pour enrouler le fil de cocon.
Quand un fil de cocon touchait à sa fin elle devait en coller un autre à main nue juste derrière sinon, au moment du tissage, l'imperfection se verra. La machine s'appelle
La Tour à Filer ou
Tour du Piemont.
Sources :
St Jean au fil des siècles,
Le royans chroniques et études de Abbé J.Morin 1979.
Visite guidée du musée de la soie Taulignan.
Notice réalisée par les élèves de 4eB Maxyme, Servane, Lisa au Collège Benjamin Malossane.
- Le filage après l'industrialisation
Après l'industrialisation le domaine du tissage a beaucoup évolué.
Concernant le travail de la soie des usines se sont créées pour y accueillir de plus en plus grandes machine mécanisées, pour faire des rendements plus élevés mais rendant le travail plus pénible à cause du rythme imposé par les machines.
Le travail de la sériciculture reste à peu près le même. Les changements concernent surtout le lieu : le bâtiment est creusé créant ainsi de l'humidité pour ne pas casser les fils lors du filage et du moulinage.
En 1805, le Lyonnais Gensoul décide d'introduire la machine à vapeur pour la filature dans les usines. La vapeur sert à chauffer l'eau dans les bassines, à tuer les chrysalides et à entraîner la commande des tours mécaniques. Cependant il n'y a pas eu de machine à vapeur sur le site Ancessy de St Jean en royans.
Sources : Musée de la soie à Taulignan.
Notice réalisée par Pascaline et Aélys, élèves de 4eB au collège Benjamin Malossane