La ferme Bellon est aujourd'hui un lieu de mémoire, comme l'atteste une plaque commémorative visible sur le bâtiment.
Jean Narducci, natif de Corte en Corse, s'engage dans l'armée et se retrouve à Valence où il rencontre sa future épouse. Son régiment le fait voyager à Casablanca, à Dakar... Lorsque les Allemands envahissent la zone libre, Jean Narducci est rappelé au 159e régiment des chasseurs alpins à Grenoble. Pour échapper au STO, il se fait affecter à la police des gardes-voies et communications à La Voulte (Ardèche). L'adjudant-chef Narducci entre ensuite dans la Résistance en octobre 1943 dans le Mouvement Uni de la Résistance (MUR), mouvement qui deviendra le Mouvement de Libération Nationale (MLN). Le groupe de maquisards auquel il appartient rejoint le Vercors, au-dessus de Peyrus, près du col des Limouches. Dans cette ferme Bellon, il est en charge de l'instruction de ses camarades au tir au fusil, au lancement de grenades, à la discipline.
(source : Études drômoises n°63, octobre 2015, pp.20-23)